Comptes rendus

Séjour estival Ubaye J2 – Le Grand Berard

Après ce premier 3000, c’est parti pour le deuxième du séjour ! Au départ de la chapelle Ste Anne, entrée de la célèbre piste du Parpaillon qui mène (difficilement) au tunnel du même nom, on rejoint l’immense plan de Parpaillon plein sud vers le col de la Pare où Smeyou a posé la veille son van pour le bivouac.

La montée du grand vallon est belle et pas toujours facile, et ne pas se fier aux chiffres modestes (20 km pour +1150m), la montée finale au Pas du Reverdillon à 2815m est compliquée, surtout pour les VAE dont la tendance est à s’échapper du maigre sentier déversant et à tirer leur pilote vers l’aval. Smeyou peut en témoigner après une figure de style dans le pierrier heureusement sans bobo.

Une fois au Reverdillon c’est picnic et à nouveau choix des options, mais cette fois sans le vélo. Descente directe (Asterism, Smeyou, JJ), attente au col (Banana, Dar2) ou montée pédestre/alpine des +230m pour le sommet du Grand Bérard à 3046m (Renaud, Ritter, Isa, Seb, Tchoutchou et Bourriquet). Shostag au départ pour le sommet rebroussera finalement chemin pour incompatibilité gazeuse.

Il faut dire que ce sommet n’est pas des plus simples. Le schiste se délite et les pierres volent un peu trop facilement (on est tous restés casqués !). Le franchissement des trois ressauts finaux se fait en mode escalade facile après lecture plus difficile des meilleurs passages.

Panorama sommital évidemment exceptionnel comme toujours, et descente évidemment compliquée. Renaud fait partir un bon tas de pierres en amont manquant de peu de suivre leur chemin !

 

La descente via le vallon et la forêt du Bérard qui suit est rapide, magnifique et variée selon les étages géologiques traversés.

    

Le soir nous vivrons l’expérience du “poulet sambal pasta you die” de Ritter, au dosage de piment très peu compatible avec les estomacs occidentaux, un voyage au bout du colon pas piqué des hannetons 😅 (mais je fais partie des rares qui ont terminé leur assiette 😜).

Rittert (cuisinier d’un soir) nous précise :

C’était en fait une variante élaborée du poulet Sambal,  un Nasi Lemak avec deux plats de viande poulet sambal ( rouge ) et poulet Rendang ( marron ) un peu moins épicé .

Le riz , les œufs, les concombres et les haricots étaient là pour atténuer les épices ; au moins tout le monde aura mangé ces éléments.!