Comptes rendus

Noël au Coudon (Pâques en prison ?)

Jeu de mots de saison, destiné bien entendu à conjurer le sort, comme si souvent répété par Isa.

Enfin ce jour-là, encore tout emplis par la magie de Noël, nous nous retrouvons à la Farlède pour aller savourer les sentiers entretenus en grande partie par le Gapo Riding Crew.

Il en résulte 2 récits, par Ritter puis par moi-même. Isa quant à elle a fourni les bonbons du goûter.

   

Rittert : 1700 m avec Kobi et Isa; ça faisait peur en plein hiver dans le froid sur des terrains inconnus…

… le test de Carros [la semaine précédente] fut un avant goût.

J’espérais compter en secret sur les barres de la machine électrique en cas de muscle tétanisé. À la place j’ai vu les sectaires Kobi et Isa se partager le vélo électrique et tel un Obelix, je n’y avais pas droit pour cause de poids non adapté !

Heureusement nous avons commencé par de la route puis un chemin cabossé mais montable à la dextérité… ce fut le leitmotiv : des descentes techniques et des montées très pentues montables pour un ratio poids-puissance adapté ( pas toujours au mien !).

Nous avons eu droit à monter 3 fois une même pente histoire de prendre les 3 descentes partant du sommet.. ce fut de la gourmandise.

De très beaux passages avec des murs ; tous ont testé leurs limites ; Kobi sans dégât à tout de même vu le sol , Isa a fait une grosse glissade sur les cailloux avec le dos et les fesses bien affectées; pour ma part ce fut une épingle qui m’emmena sur un OTB et la chute sur la cuisse pile ou ma clé de voiture attendait .. heureusement qu’elle est ronde , elle n’a fait qu’appuyer sans pénétrer, une grosse béquille de plusieurs minutes s’en suivit .. plus une remontrance de la monitrice … faut jamais mettre clé ou téléphone sur son corps = béquilles et côtés cassées ! ( Isa avait raison et je m’exécutais )

Dans une montée Kobi n’a pas pu résister et a sorti sa scie … et nous avons bucheronné. Point de bulles mais des frissons ; l’impression d’une œuvre gratuite , bonus de la sortie.

 

Le déjeuner fut la récompense de l’activité ; avec un soleil tournant il nous fallait reprendre assez vite à l’attaque du Coudon ; et non pas Coulon, la référence à Sec Fluctuât Nec Mergitur ne fonctionnait qu’à moitié .

La montée vers le fort sur la route au soleil fut un délice ; un petit arrêt sur le côté et nous avions Toulon qui s’offrait à nous .

Il faisait bon au soleil mais frais à l’ombre … nous nous rapprochions des 15:00 et les barres vertes s’éteignaient sur la batterie , Kobi annonçait plusieurs fois la dernière montée, en effet souvent avant la prochaine … et pas des montées de DFCI, non de la Kobi made …

La dernière venait finalement à point nommé sur du béton ; Kobi dit alors ‘montée en béton , montée très pentue ´… pas faux ; les barres s’éclipsaient de nouveau ; nous commencions à imaginer laisser le vélo (et Isa?) dans les fourrés …

Mais l’ultime descente virevoltante était là et la délivrance en arrivant aux voitures .

Ce sera pour moi le premier apéro bonbons Haribo, la Pie qui chante et gâteaux Tam, Tam … nous n’avons pas fait de vieux os car le soleil allait bientôt se coucher .

Christophe a été un maître guide ; 1800 m de dénivelé tout de même pour 30 km; c’était bien car très varié . Merci mil fois à mes camarades pour cette belle sortie.”

 

 

(Interlude)

 

 

Kristof : J’en ai profité pour essayer quelques sections jusque là inexplorées…

…dont en effet une 1ère descente fraichement travaillée, avec un mur toboggan terreux visiblement conçu pour des cyclistes d’une autre classe.

Le Coudon offrait un panorama exceptionnel, sans aucun souffle de vent.

Puis 1ère partie de descente olé-olé, béquille à la clé comme décrit ci-dessus, mais ensuite passage ardu passé sans sourciller par l’intéressé (voir photo).

2ème partie de descente par une variante finalement sans grand intérêt, essentiellement un “intestin végétal” (terme inspiré par la fistule de Louis XIV, dont Ritter a eu la délicatesse de nous rappeler la localisation).

Puis encore quelques spéciales, où il subsistait par endroits encore un peu d’humidité.

A refaire sans le relicat glissant et en shuntant les intestins moroses.”