Comptes rendus

Val de Dur dur ance

Finalement seuls 2 volontaires répondent à l’appel lancé par Frodon quelques semaines auparavant : moi-même et Orel.

On se retrouve donc tous les 3 le vendredi soir au gîte des Grandes Mollières (Peyruis 04), avec le dortoir de 8 à notre disposition.

Le matin la vue sur les Pénitents est magnifique :

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Le petit déjeuner l’est aussi (pas que sa vue). Le jambon et le fromage sont les bienvenus : la journée va être longue.

On file à la boulangerie (en voiture…), et là on se prend une bonne averse, malgré les prévisions météo qui annonçaient du soleil… Heureusement le temps de sortir les vélos, la pluie s’est arrêtée, et on ne la reverra plus du week-end.

Prêts à partir
Prêts à partir

On quitte le gîte par un sentier descendant en nombreuses courbes jusqu’à un cours d’eau, puis c’est le début de la première montée qui a pour objectif la Louvière.

On croise un moulin qui a été construit, à en croire la pancarte sur la porte, par une seule personne pendant ses loisirs :

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Joli ; je peux faire le même, mais en Lego

Du haut de la Louvière on redescend dans la vallée du Thuron par un ravissant single, un peu glissant de la pluie d’il y a 1 heure à peine.

On repasse à côté du gîte pour s’attaquer aux 2 boucles autour du Tourdeaux, sommet local. Midi approchant, on se trouve un coin au soleil pour le sandwich.

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ça va on est pas trop mal

 

Histoire de digérer, une bonne pistasse nous attend. Portage obligatoire. La carte était juste : c’est bien une piste, mais elle se monte pas, c’est tout.

S’en suit un single qui lui se monte bien, et on entrevoit ce qui fait le charme des sentiers par ici : ça monte, mais aussi, ça descend, le tout en serpentant entre les arbres. Du coup pour monter 300 mètres, on en monte 450, et le cœur ramasse.

 

Enfin c’est l’arrivée au sommet du Tourdeaux :

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On aperçoit le gîte dans la prairie, en haut à droite des panneaux solaires :

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Les sentiers qui descendent du Tourdeaux sont vraiment agréables, jamais cassants et pleins de virages (même si on retrouve parfois cette tendance de montée/descente…).

Il y quelques petits tremplins. Un premier ne me dit rien, puis un deuxième arrive comme il faut. Bon je tire le guidon, c’est moche mais ça passe. Et je vais vite vite plus bas dans l’espoir de prendre des photos.

Je le sais, j’aurai à peine touché la fermeture du sac à dos pour sortir l’appareil que Frodon et Orel m’auront déjà passé devant le nez.

Mais non, déjà une minute à genoux tout seul et pas un bruit… Le téléphone sonne : Orel m’annonce que Frodon a fait plus moche que moi au tremplin : il aurait tenté la réception sur la tête avec amorti-cervicales. Du “cou” la photo est bonne :

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Après Frodon, c’est à Orel de subir quelque peu le terrain : ses pédales plates-auto refusent parfois de lui lâcher les pieds, or dans ces sentiers qui-montent qui-descendent on se retrouve souvent bloqué en haut de la montée. Et là, rester accroché au vélo, c’est pas beau.

Enfin ça ne nous empêche pas d’attaquer la 2ème montée vers le Tourdeaux (n’essayez pas de regarder la trace GPS pour suivre, on n’y comprend rien…). C’est souvent à pieds pour Orel, et dans ma grande bonté je lui épargne une section de qui-monte qui-descend.

Une partie de la (2ème, donc) descente s’appelle de manière originale “La Déglingot”. Moi je trouve ça drôle, mais Orel et Frodon semblent plutôt éteints.

Heureusement la patronne a allumé la cheminée :

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Le risotto disparaît très vite, et à 22h (21h30 ?) il n’y a plus personne.

 

Le matin du 2ème jour, il y a un oeuf au petit-déjeuner, mais on peut pas le manger, car il est sur le tibia d’Orel, là où par 10 fois la pédale, le cadre et des pierres ont tapé.

On part donc moi et Frodon vers St Auban pour suivre le tracé de la Jarlandine, rando locale, version 2014.

Ca commence par quelques allers-retours à proximité de l’aérodrome pour se chauffer.

Puis direction Monfort-village ; évidemment sans ravito ça enlève de l’interêt, mais les nuages sont partis et ça devient plus agréable.

La pause déjeuner a lieu au soleil ; la pissaladière se fait découper sans broncher par le couteau de Frodon, cadeau du trail de Levens, du local made in Taïwan (mais au beau manche en bois).

A partir de là les sentiers deviennent plus intéressants ; on monte par des pistes à la terre orange pour atteindre un sommet d’où on peut apercevoir Sisteron.

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Frodon en orange sur fond orange, un vrai caméléon

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Sisteron en tout petit au fond

 

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D’ici jusqu’à l’eau du ruisseau tout en bas, une magnifique descente nous attend. De nombreux virages, des passages un peu raides le tout sur un sol gris foncé. On évitera de glisser à gauche dans le ravin, ce qui nous permettra d’arriver au ruisseau :

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De là le retour semble long à Frodon, mais malgré la fatigue on profite encore de quelques descentes, pour rejoindre la voiture à 17h, coucher du soleil.

On reviendra, c’est sûr (et Orel avec de nouvelles pédales moins farceuses !)

 

 

 

Une réflexion sur “Val de Dur dur ance

  • Banana

    Bravo ! Quel talent pour le récit. J’adore

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