Comptes rendus

Pédalage & Bucheronnage

Fluo attaque le sentier vers la Serre de ClapeiruoleUne rando proposée à l’arrache reste une rando et qui dit rando dit CR. Alors c’est parti.
En cet fin Avril, on est seulement 2 à entamer la longue montée sur route entre Belvédère et St Grat dans la Gordolasque. Le temps est sombre mais sec alors on profite de ne pas trop souffrir de la chaleur. Arrivée à la cascade du Ray, une petite bruine commence et le ciel parait bien menaçant sur les hauts sommets. Fluo hésite et mets sa veste, puis l’enlève, puis la remet pour attaquer le sentier vers la Serre de Clapeiruole.

Bon, dans mes souvenirs, le sentier roulait un peu mais en fait non, ça sera portage poussage tout du long et parfois c’est raide. On doit être les premiers à passer par là en ce début de printemps, heureusement j’ai ma scie portative ce qui permet d’enlever le gros des arbres qui barre le sentier mais on en a laisse 2 ou 3 qui était trop gros à couper avec un si petit matériel.

On surprend 2 chamois qui filent à notre arrivée mais plus on monte plus on remarque des empreintes dans la terre et effectivement en approchant de la Serre, c’est un troupeau d’une trentaine de chamois qu’on surprend et qui s’enfuient dans toutes les directions.
ecosentier
Maintenant que le plateau est enfin déserté et tranquille, on s’installe sur le fameux rocher pour casser la croûte. Quelques rayons de soleil commencent à percer, ca fait du bien et le temps semble s’améliorer dans la direction où on va.
Serre de Clapeiruole
On attaque la descente dans la forêt c’est fun mais un peu pomatoire pour vraiment se lâcher. On rejoint la fin de la piste qui monte depuis la route et on file direction Belvédère dans les terres rouges. La encore c’est guignol comme on dit chez nous mais un peu traître par endroit. On rejoint le croisement des sentiers et on décide de tenter le travers qui surplombe la longue piste qui remonte le vallon. Alors certes ca raccourcit la première descente mais le travers est bien sympathique, un peu chiant au début mais ensuite c’est un sentier en balcon avec des petits coup de cul. C’est beaucoup plus sympa que se taper la piste.

On fini par rejoindre la fameuse piste et on attaque la montée vers le Péla. Ca monte fort sur la piste, les jambes tirent et juste avant d’attaquer le sentier vers le sommet, un arbre arraché bouche le passage. On doit se faufiler entre les branches. Un peu plus loin, un autre arbres, la scie chauffe.
Des bonnes tetes de vainqueurOn attaque le sentier où on continue à couper des branches sur les arbres au sol pour pouvoir les enjamber.
C’est un parcours du combattant, on décide de retourner sur la piste mais après une dizaine d’arbre couchés, ca devient impossible. Le sentier est 10m plus haut, alors on grimpe tant bien que mal en traînant les vélos mais la aussi des arbres couchés partout et pas des petits, on s’entête en peu mais il faut se rendre à l’évidence, le sommet si proche ne sera pas accessible. Il y a du y avoir une tornade pour que tous les arbres soient arrachés localement comme ça !!!

On fait un point carto et on trouve une alternative qui s’avérera plutôt pas mal. Tout d’abord un vieux sentier quasiment effacé (sauf les marque jaunes) qui coupe la piste. Puis après un petit bout de piste, un sentier qui descend à la rivière par des épingles plutôt pentue sur terrain assez glissant. Après avoir traversé la rivière on attaque un travers puis un balcon (parfois gazeux) mais super fun qui ramène sur la fin des épingles de la descente du Péla puis on continue par la piste vers Belvédère.

En chiffre, je sais pas trop, dans les 1500m de D+- pour 30km mais beaucoup d’énergie perdue à couper du bois.
Temps de 6h a la louche.

Au printemps, n’oublie pas ta scie.

2 réflexions sur “Pédalage & Bucheronnage

  • Vous en avez bien scié… on dirait.
    Merci pour le report

  • Ah ca, on a en a bien scie. J’ai fait le stock de bois pour l’hiver prochain. Si seulement j’avais une cheminee 🙂

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