Comptes rendus

Le Luberon, c’est long

Mais c’est bon !

Borie vers Fenouillet

Pendant que vous raidiez dans l’Estéron, j’étais en WE en famille (et mon club de montagne) dans le Luberon. Camp de base au camping de Lourmarin. Sur 1001 sentiers personne ne connaissant le secteur je me suis retourné vers les sites UTAGAWA et VTT tour pour avoir des infos. En définitive c’est avec nos amis Grenoblois de GreVTT et Singletrack.fr que je vais trouver les singles qui vont bien. Encore un merci à Samwell (Singletrack.fr) pour ses descriptifs précis et la validation de mon projet.

Une fois les descentes stabilotées sur la carte. reste à tracer le parcours avec Les objectifs du jour:

  • Départ (et donc arrivée par une descente) au camping de Lourmarin
  • Le Mourre Nègre (sommet du Luberon)
  • Descente du Vallon des Gamates
  • Le vallon de l’Aiguebrun et la mythique falaise de Buoux

Brumes

Pour relier tout ces points, ça fait un bon tour (60 km / + 2000 m sur le papier made in Skitour). Comme dit plus haut Samwell validera ce projet et comme les sentiers sont étroits (ou la végétation envahissante), le maillot GreVTT à manches longues est mis dans le sac.

Bon place au roulage. Réveil naturel à 6h 30 – merci les oiseaux – et départ à 7h30. Un peu de route pour rejoindre Vaugines, puis pistes et sentiers m’amènent à Cucuron. Là c’est parti pour une looooongue montée par la piste de Cucuron. 900 m de montée plus tard c’est le sommet du Mourre Nègre et sa monstrueuse antenne. Un peu de roulage en crête – avec de belles vues sur le Ventoux et les plaines alentour – et c’est parti pour la descente du vallon des Gamates, quelques épingles faciles pour commencer puis ça devient plus rapide et ludique avec de beaux virages en appui. Quelques courts champs de mines, une zone ravinée mais intéressante et un final Freeride dans des marnes. Fin de la première descente.

ça sent bon la Provence

On enchaîne par une traversée en Monta cala, qui fait un peu mal au jambes (+ 300 m), mais avec encore de beaux morceaux en descente. Cette fois on est tout en bas du Mourre Nègre et il faut remonter à la crête pour basculer en face nord. Je choisis l’option directe par le vallon de la Glacière (piste + poussage à la fin / +350m) (–> Samwell. cette piste est assez roulante et a l’avantage d’être bien ombragée. Je n’avais vraiment pas envie de reprendre la première piste qui est plus longue et en plein cagnard).

Arrivé à la crête c’est l’heure du picnic panoramique suivi d’une petite sieste salvatrice. Seconde descente de la journée pour rejoindre le vallon de l’Aiguebrun, c’est plus raide: des marches, une jolie dalle, un pierrier bien pentu ou il faut maîtriser le contrebraquage car ça part dans tous les sens, du roulant. Bref encore une belle descente. Vers Fenouillet quelques panneaux rouges inquiétants, je suis discrètement la trace du GPS entre champs et bories et arrive à la route.

crète du Mourre Nègre

Quelques centaines de mètres de route (encore des panneaux rouges là ou je pensais passer) et je rejoins le vallon de l’Aiguebrun. Un petit sentier en terre serpente le long du torrent. L’endroit est très paisible et bucolique. Tiens encore un panneau, cette fois il n’est pas rouge et il y a même écrit buvette dessus. Pause obligatoire à l’auberge des Seguin au pied des falaises de Buoux. Je ne pourrai pas aller voir mes collègues grimpeurs faute de réseau.

Ça continue le long de l’Aiguebrun par un sentier un peu plus technique et même une passerelle très technique avec le vélo et les chaussures à clous… Après la colo de la ville de Marseille, la végétation est un plus gênante (d’ailleurs, il me reste une petite trace sur le nez). Vue furtive sur le prieuré St Symphorien, on finit par prendre un bout de route dans la combe de Lourmarin.

Brumes

Il reste une dernière spéciale (vallon du bon dieu) au dessus de Lourmarin et donc la liaison qui va avec; La plus dure de la journée (avec déjà au compteur 50 km et 1800 m de positif). D’autant plus que la piste des Cavaliers est en réfection et du coup le revêtement très meuble. Mais ce n’est pas fini, arrive le cerise sur le ghetto, 100 m de portage (pour arriver à Cadacès) ou l’on ne peut pas porter car le sentier est trop étroit et vraiment raide. Petite sieste au sommet pour me refaire. Un peu trop de cailloux à mon goût au départ de cette descente avant de retrouver un sentier roulant puis plus technique sur la fin. Ce n’est pas la plus belle descente de la journée, mais la fatigue a peut être altéré mon jugement.

Fenouillet

En résumé, une bien belle journée de VTT: Un parcours vraiment intéréssant, de beaux singles, de belles “demeures” en pierre blanche locale, une bonne météo (mais attention il va bientôt faire trop chaud), des p…… de montées, la fraicheur du vallon de l’Aiguebrun.

Les stats :

  • sam 09 mai 2009
  • +/- 2170 m
  • 62 km
  • 9 h

Pas d’action surles photos, j’ai pourtant essayé le retardateur et la télécommande mais sans succès (probant en tout cas)

Les photos sont ici

Et le topo est

3 réflexions sur “Le Luberon, c’est long

  • Très joli coin avec mention spéciale à la ligne de crête du Mourre Nègre.

  • easyrider

    Eh beh t’as la forme toi aussi smile.png
    encore un super coin que tu nous fait découvrir…

  • Pierre

    Salut, je pense connaitre le champ de lavande, je me suis perdu a ce moment la a coté du fenouillet, 3 bosserons m’ont aidé a remonter dare dare vers le single lol sinon, de sivergues a la colo de marseilles un single sympa en bord d’une petite riviere, je l’ai fais en avril, super cool !
    Pierre du Nord

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