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Retour sur l’EPM

L’EPM (Enduro des Portes du Mercantour), c’est la grande attraction du mois de Septembre dans le 06. C’était le week end du 07 et 08 Septembre et ce fut encore une fois un grand succès
Alors oui, comme d’habitude, on trouve plein de commentaires, de photos et de vidéos officielles, embarquées, de pros ou d’anonymes mais nous, on y a participé et on va vous refaire vivre l’épreuve.

[Ju B]
Ca y est nous y sommes!

Départ de GuillaumesAprès plusieurs semaines d’attente et de stress nous y sommes, le célèbre enduro des portes du Mercantour auquel je participe pour la 3e fois consécutive.

Nous arrivons (Fred D. et moi) à Valberg le vendredi soir aux alentours de 20h où nous retrouvons Julien S. et PY, les autres (Arnaud, Fabrice, Renaud) nous rejoignent un peu plus tard dans la soirée. On se met en place, un plat de pâtes et hop au lit.

Samedi matin, direction Guillaumes où nous retrouvons les autres membres de l’ASCVTT. Après avoir récupéré les plaque et pris un petit café, c’est à notre tour de prendre le départ pour la SP1. Echauffement avec un peu de Portage / Poussage / Pédalage (PPP) durant 400m D+ et nous voilà arrivés au départ, pas trop le temps de se poser, ma ligne est appelée. 3,2,1 c’est parti, succession d’épingles tout se passe bien j’arrive à bien les passer, prends les coupes pour gagner un peu de temps, la fin de la spé arrive et c’est tant mieux les avants bras commencent à chauffer à force de rester sur les freins. Petite chute sur la fin mais sans gravité, qui ne doit pas me faire perdre beaucoup de temps.

Pas le temps de chômer, la fameuse liaison de la SP2 nous attend, avec + ou – 1200 m de D+. La première partie se passe bien. Nous commençons sur la route puis rejoignons une piste roulante. Ravito en cours de route, c’est la que les choses se corsent avec un bon portage assez raide, ce fut la partie la plus difficile pour moi, l’impression de ne pas avancer, le souffle court…. Malgré tout, j’aperçois une banderole et me dit que je ne suis plus très loin, en fait non, le départ est encore un peu plus loin… 10 minutes de repos et je m’élance sur cette spéciale inédite ! Et quelle spé, un bonheur du début à la fin avec des virages, de la terre grise, de grandes traversées rapides et un final avec des épingles fuyantes et un terrain bien sec ! A l’arrivée, j’ai la banane malgré 3 chutes dont une bonne. J’ai adoré cette descente, sans doute la meilleur de la journée !

Après cette superbe descente, on se dit que le plus gros de la journée est derrière nous, et quel soulagement d’être arrivé dans les temps. Ce n’était pas gagné d’avance !

Ju B

Hop, Hop, Hop, nous revoilà en selle pour la dernière montée de la journée qui nous mène à la fameuse spéciale des terres grises. Plus besoin de la présenter, c’est une descente exceptionnelle avec une très bonne adhérence, des toboggans, du technique et un final dans le “vallon”. Les gars de l’organisation ont bien bossé, nous l’avions reconnu début Juin et elle était plutôt en mauvais état. La spé se passe bien, je passe les enchainements avec une bonne vitesse, jusqu’à un excès de confiance dans un virage où je perds l’avant et me fait une belle frayeur, genouillère HS et quelques égratignures sur la jambe. Dommage, je me sentais plutôt bien, dans un bon rythme.

Retour à Guillaumes par la route pour aller pointer, nous reprenons ensuite la voiture pour remonter à Valberg et disputer la dernière spéciale de la journée, la spéciale sans chaine.

Un petit tour de télésiège plus tard, nous arrivons au départ de la SP4 où tout le monde enlève sa chaine. Le départ a lieu seul toute les 20 secondes contrairement aux autres spés où nous partions à 3. Faf’ s’élance, et 20 secondes après c’est à mon tour. C’est plutôt délicat de bien prendre les virages tout en perdant le moins de vitesse possible. Les relances se font avec les jambes du style trottinette. Quelques sauts au milieu du tracé où je ne trouve pas d’échappatoire, pas grave on y va, j’ai assez de vitesse et ça passe bien. Sur la fin, je rattrape Faf qui a fait une petite chute il me semble. Beaucoup de personnes sont là pour nous accueillir avec quelqu’un au micro qui annonce les chrono, ambiance plutôt sympa !!

Ca y est, j’y suis arrivé au total 1900m de D+ et quelques 47km ! Une bonne journée pour un enduro.
Après une bonne douche, nous allons au resto, récupérer les calories perdues dans la journée en mangeant une bonne raclette de montagne. Le lendemain a lieu la spécial poursuite, mais je décide de ne pas y aller vu le temps médiocre. Malgré tout il y avait pas mal de participants quand même, pour ma part je ne voulais pas revivre l’enfer d’il y a 2 ans.

Bilan de cet enduro plutôt positif, je me suis fait plaisir en tout cas et ça c’est bien l’essentiel, j’aurai préféré de meilleurs chronos, mais après tout, je ne joue pas le podium (malheureusement). Toujours une bonne organisation avec beaucoup de benevoles sur l’ensemble des descentes, c’est plutôt rassurant.

Grand merci a Julien S pour le logement qui était au top, et merci aux autres pour l’ambiance général! A l’année prochaine !

[Faf]
Faf dans la spé 2Non! l’ASCVTT n’est pas un paisible club de randonneur! Dans nos rang, qui en voulait en découdre, il y en avait! Superbe émulation positive. Bravo à tous, et à ceux qui sont allés au bout et ont tout donné dans les spéciales. Parce qu’avec les liaisons dignes d’un XMB il fallait en vouloir pour encore attaquer en descente.
Je pensais bâcher après le spé 2 tellement j’étais carbo mais ça aurait été bien dommage de passer à côté des terres grises exceptionnelles et la spé sans chaine superbement travaillées! Par contre je bâche dimanche. Bien qu’en tenue à 7h00, avec un poignet un peu douloureux, je me dis que j’ai eu mon compte de vélo sous la pluie (ou la neige!) pour cette année! En bref, un état de forme relativement moyen et le syndrome de Papa-poule-mouillé ne m’aura pourtant pas privé de très bons moments de vélo!
Faf

[Renaud]
Cette édition des Portes du Mercantour ne fut pas la meilleure pour moi. Voici déjà la 5ème fois que j’y participe, en m’inscrivant je me suis dit que ca pouvait passer sans grand entrainement.

La réalité m’a rattrapé dès la première spéciale, enfin dès la première liaison. Montée trop rapide, à peine le temps de récupérer me voilà sur la ligne de départ. La première partie se passe bien mais la suite est bien plus laborieuse avec 2 / 3 chutes dans les épingles. A la fin de la spéciale, extenué je décide de ne pas continuer car 1300 m de D+ pour la liaison 2 me semblais trop. Apres un bon apéro et petit plat du jour avec Fabrice G, on repart sur le vélo pour faire la fameuse spéciale des terre grises (la spé 3 du jour). Cette spéciale s’est pratiquement bien passé, j’ai fais une erreur en m’engageant de travers dans un toboggan (situé a la fin de la spé) et la chute spectaculaire a suivi… La spé 4 se passe sans chaine tranquillement sans dégâts ni bobos.

Le lendemain matin au réveil le temps n‘était pas vraiment top (fortes pluies et grand froid). Avec Fabrice G on décida de ne pas monter pour la spé marathon en mode poursuite. Vu qu’on était hors classement, on savait qu’il aurait fallut attendre dans les 1 à 2 heures avant de partir, les mises en grilles prennent pas mal de temps. Fred et Ju.B eu aussi ne se motivent pas à partir. Félicitation a ceux qui se sont motive car en plus de l’attente en haut les terrain est dangereux car il y a pas mal de cailloux dans le coin…

Ma conclusion personnelle sur mon enduro : ça se prépare physiquement et une reco n’aurait pas été du luxe !!

Ca va encore Ca par en cacahuete Le resultat

[Ju S]
Spé 1Cette année, on avait prévu le coup et on avait donc réservé un appart sur Valberg pour l’occasion, principalement pour ne pas avoir à se lever au petit matin et se taper un Nice-Guillaumes avant l’épreuve. Malgré la promiscuité (7 bonhommes dans un appart de 4 + autant de vélos cadenassés sur le balcon), on ne s’en sort pas trop mal niveau organisation et chacun se trouve un coin où dormir après une pasta party + quelques bières.

Réveil 6h30 le samedi après une nuit plutôt agréable compte tenu des circonstances, le temps de petit-déjeuner, de charger les vélos et on arrive sur zone vers 8h00. Départ 9h39 pour moi, soit le temps d’avaler 2 pains au chocolats de plus et de stresser un bon coup (enfin pas plus que depuis quelques jours déjà). On m’appelle sur le podium de départ, la pression monte (il s’agit de ne pas se boiter devant tout le monde sur la rampe) et on s’élance avec Fred et Fabrice puis on regroupe avec le reste du groupe pour la première liaison.

On arrive seulement quelques minutes avant notre départ (après avoir réussi à se paumer), le temps de vidanger un coup la tuyauterie et on se place sur la ligne. Une brève entente pré-départ et mes compères me laissent partir. Je sais que je ne suis pas trop mauvais sur ce terrain et arrive à distancer Fredo et Fabrice après quelques minutes. 2 boites sans gravité plus tard et je passe la ligne avec près de 50 secondes d’avance sur mes poursuivants (269éme/351 à 2 min 46 du 1er). Bien content de moi pour cette première spéciale jusqu’à ce que PY m’annonce être mécontent de son résultat avec 20 secs de moins que moi. J’ai été ultra mauvais en fait… 😛 .

Le temps de manger 2-3 bricoles au ravito et on part pour près de 1200m de D+ en liaison 2. Mes compères me distancent assez rapidement pendant que je ravitaille en eau et je ne les retrouve que vers Châteauneuf d’Entraunes. La suite n’est qu’une succession de visages grimaçants, de ralages et de malédictions jetés sur la famille Giordanengo pour les 100 générations à venir. Le portage après le hameau des Tourres fait mal et le groupe s’étiole. Fred explose, Ju B tire la langue, PY n’a bizarrement pas encore jeté son vélo et Arnaud n’est probablement pas très loin. Fin du portage et pédalage dans les prairies et les rampes à 4×4 de Chamousillon où je rattrape PY et Arnaud juste avant la crête. On arrive à quelques minutes du départ après bien 3h00 de montée ce qui laisse le temps de manger un truc, s’hydrater et hydrater les quelques Edelweiss non piétinés pendant la montée (pas top). Fabrice ayant privilégié l’option resto avec Renaud en lieu et place de la spé 2, on s’élance donc à 2 avec Fred. Le départ est mythique avec un terrain à pleurer tellement c’est beau, rapide, varié, technique comme il faut et j’arrive à déposer Fred dès les premiers mètres. Je suis bien motivé et double même quelques concurrents cramés par la liaison. Tout se passe pour le mieux jusqu’à la portion rapide en sous bois où je me fais rattraper par Bourriquet, Arnaud, PY, Fred et plusieurs autres gars. Préférant les laisser passer plutôt qu’être sous pression je perds grave de temps mais finis la spé sans chute ni casse après 23 min 28 soit 3 min de plus que la tribu PY, Arnaud et Pierre (252éme sur 325). A ce moment là je suis carrément blasé par ma perf. Autant je suis à l’aise dans le technique comme la spé 1 et le début de la spé 2, autant je suis mauvais sur les portions rapide droites où il s’agit de lâcher les freins…tant pis.

Il fait super beau bizarrement
Il fait super beau bizarrement
Arrivée pour la spé 3 des terres grises où on retrouve Renaud, Fabrice et Philippe. Comme précédemment, on s’arrange au départ et on s’élance, Fred en 1er puis moi et Fabrice en cameraman poursuivant. Première compression et j’évite le saut n’ayant pas reconnu la spé depuis les travaux entrepris. Fred fonce mais on arrive à rouler groupé pendant un bon moment chacun dans la roue du précédent. A un moment Fabrice décroche et on continue avec Fredo. Je prends un max de plaisir sur cette spéciale car tout passe à l’aise, sans faute de ma part avec une vitesse plus que raisonnable. Fred me propose de passer mais je préfère rester derrière car je sens bien que je vais me bourrer si je le double. S’ensuit plusieurs compressions bien travaillées puis la partie rapide en fond de canyon avec pas mal de spectateurs qui nous encouragent et nous félicitent. A ce moment, je suis toujours derrière Fred mais ce dernier fait une erreur de trajectoire une centaine de mètres avant l’arrivée. Partant à gauche au fond d’une ravine au lieu de prendre une trajectoire directe, on arrive à la perpendiculaire l’un de l’autre en sortie et j’en profite pour le passer après qu’il ait pris les freins. Il me félicite de mon action et je termine premier de ma vague après 7 min 38 de course (245éme sur 319). Après cette spé, j’ai le moral gonflé à bloc car bien que mon résultat ne soit pas transcendant j’ai pris un maximum de plaisir et c’est à ce jour mon meilleur souvenir de VTT (bien que j’y aie déjà roulé 4-5 fois).

Un petit ravito et on repart sur Valberg en voiture pour la spé sans chaine. Un petit tour de télésiège (faut pas déconner non plus), le temps de trouver une pince pour enlever le maillon rapide récalcitrant (comme à peu prés tous les participants qui pensaient trouver de quoi bricoler sur place, merci d’ailleurs au gars qui m’a filé un coup de main ainsi qu’à Philippe Z.) et on se lance un par un à 20 secs d’écart. Le fait d’avoir un PY tout remonté derrière moi et la présence de sauts sur le parcours non reconnu ne me rassure guère. Je privilégie comme l’an passé la technique de la trottinette qui s’avère payante car je rattrape Fredo qui a lui même rattrapé Fabrice. PY qui a compris comment faire cette année, revient sur moi et on finit tous les 4 à quelques secondes d’écart.

Fin de la première journée et 240e au général (sans être une grosse perf, je suis bien content de ma journée finalement car pas de bobos, pas de casse et le plaisir d’avoir fini en ayant roulé sur des terrains variés et vraiment plaisants tant sur le plan des paysages que du vélo pur). Lavage des vélos, des bonhommes, apéro, briefing pour le dimanche avec apéro, re-re-apéro et tartiflette, vin blanc et bonne nuit de sommeil au programme.

Spé 27h00, ca se réveille doucement…pour s’apercevoir assez rapidement que ca flotte dehors et que l’arrivée du télésiège est dans les nuages. Ca sent pas bon du tout . On commence à se préparer sans trop y croire d’autant plus qu’il n’y a pas foule dehors. Fred et Ju partent en éclaireurs et nous annoncent que c’est maintenu… 😕 . Bon ben, ca va être humide apparemment. Fred et Ju préfèrent annuler, Fabrice et Renaud ne sortent même pas du lit. C’est donc à 3 que l’on part sous la pluie en direction du départ de la spé. La montée n’est finalement pas dramatique, ca glissouille un peu et ça discute dans les poussages avec les autres concurrents. On arrive finalement après une bonne heure + une brouette de minutes sous le dôme du Barot où tout le monde essaye de se réchauffer comme il peut, voire de se protéger de la pluie pour les plus chanceux. Mise en grille puis départ frigorifié car la pluie s’est arrêtée mais un léger vent fait son apparition. Je pars avec prés de 10 min de retard sur Barel (c’est donc mort pour le podium cette année encore :razz:, d’autant plus que la boue s’est accumulée dans le mécanisme de ma tige de selle et la bloque. Ce sera donc selle basse pour cette spé). C’est mon tour, je m’élance en sandwich entre 2 gars et on restera +/- dans cette formation jusqu’à l’arrivée. Dés le départ, mes comparses partent trop à droite pour se bloquer en haut du devers tandis que connaissant le terrain je préfère la trace du bas. Je prends donc la tête de notre groupe sur cette première partie. Finalement ça accroche carrément dans les ravines et le sentier est super propre en comparaison de mon dernier passage en juin. Arrive le passage où on cherche un peu son chemin dans les blocs mais je m’en sors honorablement (b.256-b.254). Cette année, un gars est posté près de la grosse marche et fait signe de passer à droite, ce qui m’évite un coup de chaud comme l’an passé. Dans le gros travers qui suit (b.254-b217), je me fais bien plaisir sans prendre de risques et commence à doubler des mecs comme l’an passé sur soucis techniques. A la b.217, on pique à gauche dans l’herbe trempée et là c’est tout en glisse et méga chaud pour ne pas se bourrer. C’est sur cette portion que je rattrape PY et Arnaud qui viennent de finir de bricoler le vélo de PY et j’ai donc pu refaire mon retard de 4 min sur eux. Ils m’annoncent qu’ils n’ont pas besoin d’aide (de toute façon je ne me serais pas arrêté…bien fait pour eux :mrgreen:). Je repars avec un Arnaud et un PY sans chaine aux fesses. Toute la suite est un pur bonheur car le soleil pointe son nez, la T° remonte et le plaisir est là. Une glissade sur le cul dans un mur d’herbe, un Arnaud qui me double puis qui se loupe de trajectoire et je me retrouve devant à nouveau. Arrive le portage qui fait mal, puis on aperçoit au loin le chapiteau de l’arrivée. Faut pas se relâcher, c’est bientôt plié. Finalement, on arrive groupé comme au départ après 30-35 min environ avec le sourire car pas de bobos et un vélo en bon état bien que boueux au possible. Trop bon, tout le monde à l’air content de cette spé, ce qui n’était pas gagné au départ. Liaison plaisir jusqu’au bus, lavage des vélos et des bonhommes (2 douches pour moi) puis repas à la salle. Je repars sans avoir gagné quoi que ce soit (même le vélo à la tombola) mais en ayant passé un très bon WE de VTT dans des conditions finalement pas si mauvaises.

L’enduro reste pour moi un plaisir surtout à posteriori car je suis vraiment trop stressé avant les spés. Il faut aussi vraiment que je gère ce problème de lâcher de freins en portion rapide, de même que relancer de manière plus énergique si je souhaite scorer (genre faire 150 au lieu de 200 🙂 ).

En tout cas, bon WE, bonne orga, très très bon parcours (mention spéciale pour le départ de Chamousillon). Merci encore à Fredo, pour la poursuite dans les terres grises.

En 2012 dossard 191 et je fini 193 éme.
En 2013 dossard 172 et je fini 173 éme.
En 2014 dossard 63 🙂 ?

Fluo.

[Photos diverses]

[Les vidéos]
Celle de Philippe:

EPM from Philippe Z on Vimeo.

Le vidéo officielle:

3 réflexions sur “Retour sur l’EPM

  • Bravo à tous. Beaux récits, super photos et vidéos. L’année prochaine l’ascvtt dans les 100 !

  • AlexDH

    Bravo !!! les copains ! c’est comme même incroyable ! de lire, comment le truc est vécu par chacun 😉
    J’espère pouvoir le faire un jour ? ou l’autre ! cet enduro…
    Grand merci ! pour le partage !:-D
    Enjoy !

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