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Le Raid Vauban 2014

vaubanCette année, après plusieurs participations au raid des terres noires, on avait décidé au club de tenter autre chose pour 2014. Ça tombait bien puisque finalement le raid des terres noires faisait une pause.
C’est donc le raid Vauban qui était devenu notre cible. Des chiffres à peu près similaires aux terres noires mais avec un parcours plus “montagne” et un peu moins de foule. C’est un bon petit groupe de 8 personnes du club qui se sont inscrites au raid 70km et ses 2600m de D+ annoncés. Les ultra transistes ont continué sur leur forme et ont profité de leur préparation pendant que les touristes ont lutté pendant de trop longues heures sur le parcours.

Rien de mieux que de lire les CRs des participants pour voir la différence entre une personne préparée et une qui n’a rien foutu de l’hiver et du printemps.

Pierre Yves
et qui c’est le dernier finisher, c’est bibi !!! I did it !!!

J’ai jamais autant puise que dimanche dernier (premiere fois que je peux pas manger aux ravitos, bide en vrac avec la chaleur)
J’ai tout donné pour passer la porte et apres j’en ai vraiment trop chie (surtout les 15 derniere bornes). Crampes des que ca montait a plus de 4%, donc j’ai pousse les 3/4 des montees suivantes.
Heureusement qu’on a fait la course ensemble avec Fluo, sinon je serai encore sur le parcours 🙂

Un regret, d’avoir ete vraiment trop a fond pour passer la porte, du coup j’ai pas vraiment profite du paysage sublime du coin.
Et ensuite j’etais tellement dans le gaz que je levais pas les yeux a plus de 1m devant ma roue.

PY
Sinon c’est un beau parcours, les descentes sont tops (quand on arrive a doubler les co…. qui veulent pas laisser passer. pour eux je dois etre un co…. qui double n’importe comment 😉 ), des epingles de toutes sortes, du sentier de montagne, du sentier sec et poussiereux comme chez nous, …

Niveau alimentation: pas grand chose: 2 gels liquides, 2 barres de cereales et je me suis force a grignote 1 ou 2 tucs-bananes aux ravitos. Un peu de poudre le matin mais rapidment avec la chaleur, le sucre passait plus, alors ensuite j’ai tourne a l’eau sans rien.
J’ai bu environ 12l de flotte sur la journee.

Finisher a l’agonie mais finisher. En meme temps quand on roule pas, c’est un peu presomptueux de s’attaquer a des chiffres comme ca.

Jano:
Arrivés au camping avec Enjoy, j’ai vraiment rien pour camper (tente, serviette, gel douche, réchaud, etc…). Mais JJ et Ju assurent de ce côté là. Ils nous préparent un repas royal.
JM
Ça se voit que c’est pas la première fois.

Du coup, je dors dans la bétaillère, on se fout bien de ma gueule mais finalement j’ai mieux dormi que certains dans leur échantillon de tente.

Navette jusqu’à Risoul, je suis bien et je me dis que ma petite rando descendante de la semaine précédente va bien m’aider.
Que dalle ! Les jambes en coton, tout le monde me fume. Au bout de 15 min, je m’accroche à la roue de Fafa mais c’est dur.
Dans un travers, je me prends deux boitasses comme un con. J’enlève 400g à l’avant. Ça va mieux.

Dans la première descente, slalom géant entre les crosseux. Que c’est bon de les reprendre avec mon pote Newton !! Beau single, épingles, enrochements faciles, la fin sur DFCI (bof).

Après Guillestre, je rejoins jj et là aussi, impossible de le suivre dès que ça monte. Nutella quand tu nous tiens !
Pour le suivre, je dois zapper les ravitos, pas terrible comme stratégie.

J’arrive pas à avaler leurs trucs. Je vide mon camel et je mets de l’eau claire, le bide va mieux et je fais la moitié de la montée sur le vélo. Sur la fin, il fait trop chaud pour moi, je pousse.

Un gars super cool me file un gel pour atteindre le sommet. La descente qui suit est fun mais passe très vite, trop vite. On monte 2h pour descendre 10 min.

On arrive à la route et repoussage pour une descente en équilibre sur un mur. J’ai failli me prendre une bonne boite à vouloir rester sur le spad.

Quand j’arrive, je pense que c’est fini. Un gars me dit que c’est pas Guillestre mais St Crepin. Je me disais bien qu’un ravito à l’arrivée c’est pas courant …

Tant pis, je le zappe. Décision que je vais regretter amèrement.

Longue pistasse le long de la Durance, chiant mais ça se fait puis on doit remonter pour passer à côté d’une cascade très chouette.

Et là, coup de bambou, je suis à l’arrêt, incapable de monter une route à 3%, je la fais entièrement à pied et je m’arrête tous les 200m.

Dur, très dur le final.

Un gars me file un gel en haut de la bosse et je me laisse glisser sur le village ou Alex est à l’arrivée depuis un bail avec Pascal.

Je vois Renaud et Fred, puis JJ arrive, bien entamé et enfin Fafa, plutôt fraîche.

Apres 15 min à touiller le taboulé, j’arrive à en manger la moitié. 30 min après, ça va beaucoup mieux. Comme quoi, la bouffe, y’a que ça de vrai sur le vélo.

Dans la navette, je vois arriver Ju et PY , cool ! Ça aurait été dur, après tant d’efforts, de pas passer la ligne.
Merci à tous pour le partage, chui vraiment venu comme un plouc, sans rien.

JJ
Effectivement, il fallait un gros mental pour finir ce raid…e, mais personne n’en manque dans ce club de randonneurs du dimanche.
Comme vous tous, j’ai puisé dans mes réserves pour décrocher le sticker de finisher et je finis vraiment à l’agonie.
J’ai laissé 4/5 kg là-haut, sans parler de ce qui est resté sur la route du Restefond, qui elle aussi fut délicate pour moi.
JJ
La chaleur a été très éprouvante dans la seconde partie.

Je suis finalement parti pas trop mal même si j’avais l’impression de ne pas avancer; les 2 premières descentes sont un régal et on enfume du crosseux à tout va. (1 ou 2 par épingle en gros …)
Le premier ravito est un peu loin et les réserves s’entament.
Une dizaine de minutes perdues suite à une intervention des pompiers juste avant Guillestre, nouveau ravito et graissage de la chaîne.
Jean me rattrape à la sortie de Guillestre alors que j’arrose un arbre (les organisateurs nous ayant bien précisé qu’il ne fallait pas se délester sur les habitations !!!).
Je range la matos afin de prendre … sa roue; on va rouler un moment “ensemble” et c’est bien bon pour le moral.

La porte horaire est franchie avec 40 mn d’avance ! Ouf ! En fait, c’est là que la course commence.
Il fait très chaud, nous ne sommes plus très haut en altitude (entre 900 et 1400m) et tout le temps en plein cagnard.
Cette remontée qui suit la BH n’en finit plus, un long poussage et une looooooooooongue piste.
Après , je ne rappelle plus bien mais en gros: ça monte , ça monte , ça monte , ça monte , ça monte , ça monte , ça monte , ça monte.
En fait ça descends , ça traverse, ça n’en finit plus, le mode survie est engagé.
Jano le roumain s’est échappé, désormais je fais le yoyo avec Will (un GreVTT que je connais par ailleurs) et une nouvelle fois c’est bien bon pour le moral d’échanger quelque mots

Le terrain est sur-sec et très poussiéreux et c’est un peu dur pour les yeux et les lentilles.
Le retour sur Guillestre n’en finit pas, mais ce n’est pas à 10 bornes que je vais bâcher, les concurrents qui m’entourent étant dans le même état que moi, on se remotive au mieux pour franchir la fameuse arche d’arrivée.

Eh oui, elle arrive enfin. Alex tout frais m’accueille chaleureusement.
Je retrouve Jano au repas, mais impossible de manger pour moi, Fafa arrive juste après, en bien meilleur état que moi.
Pascal le 1001 qui nous accompagne, est là aussi… depuis un moment.

Pour résumer, une organisation au top, des panoramas de folie, de beaux sentiers, une bonne ambiance et pleins de bénévoles qui nous encourageaient (et on en avait bien besoin)
Pour le moins bien, premier ravito un peu trop loin du départ, pas assez de choix de nourriture ou disons plutôt trop de trucs secs au vu des températures (les tucs et les figolu impossible à mâcher pour moi)

Bravo à Alex pour ton très bel enchainement TV / RV (et merci encore pour les conseils techniques)
Bravo à Jano, ça compense ta TV
Bravo à Fafa, respect ! et merci pour le covoiturage
Bravo à Julien, et merci pour le maillot
Bravo à PY, pour sa belle dernière place (je précise, ce n’est pas ironique)

Et merci à tous ceux de l’ASCVTT qui mouillent le maillot toutes les semaines, pour nous faire rouler ou nous accompagner et donc nous permettre de terminer ce genre d’épreuves.

Pour les chiffres: + 2 750 m / – 3 450 m / 76 km

Je suis presque étonné qu’il y ait eu autant de finisher, vu les conditions de courses.
De mon côté ce fût une de mes plus dures journée de vélo, et je vais maintenant me reposer quelque temps !

Alex:
Inscrit au Raid Vauban en Janvier 2014 sous l’impulsion d’une équipe ASCVTT et en remplacement des Terres Noires qui n’était pas d’actualité cette année… ce fut pour moi une bonne occase de découvrir le QUEYRAS.
Nous voici donc au départ du Raid avec l’équipe, j’ai pas trop la patate, j’ai mal dormi dans ma tente playmobile…et un peu trop chargé le p’tit dej !…:-/
Pan ! c’est parti ! houla ! dés le départ… vite !!! je m’aperçois que j’ai des jambes en coton et que je suis juste niveau récup TransV ! Aie ! ça va être dur !
Une fois chaud, tout s’enchaine assez bien en faite ! avec comme même une drôle de sensation de ride, j’ai plus l’impression de monter que de descendre !?! BIZARRE ce raid… :-/ Arrive la porte horaire et la on va rentrer dans le dur car la chaleur frappe fort même très fort !!!
Nouvelle donnée que je ne connaissais pas en course “le soleil étouffant” donc on pousse “le bouchon un peu plus loin Maurice” et toujours cette drôle de sensation de ride ! ça monte, ça monte, ça monte, ça monte, ça monte , ça monte, ça monte toujours ! merde ! :-/ elles sont ou les descentes !
Enfin bref ! arrive l’arrivée ! 😀 hop c’est fini , je vais bouffer ! Ya !
Je retrouve Pascal qui est arrivé depuis un bon quart d’heure et frodon et son acolyte qui sont outside door !!! :-O ! on va refaire le raid a table ! 😀
Fini de me restaurer, je me cale a l’arrivée pour accueillir les copains ! les uns après les autres ! sauf Fluo et PY… car le gars de l’arrivée vers 18h30 me dit qu’il ferme le compteur ! pff ! j’suis dég ! pour eux ! mais plus tard en sortant de la douche, Renaud me dira qu’ils sont arrivés et classée ! ENJOY !
Ce raid me laisse sur ma faim, avec un gout amère ! juste 3 descentes étaient magnifiques et le passage dans le fort bien sympa aussi ;-), le reste !?! c’est a revoir… trop de dfci, de routes et descentes beaucoup trop courtes…surtout quand elle se termine sur des dfci en descendant celle-ci sur 2 ou 3 km…dommage ! quel gâchis vu le contexte environnant …Bref l’année prochaine sans moi… 😀
Bravo à tous ! Finishers ou pas !!! ;-D
EnJoy !

Renaud:
L’aventure de Renaud au raid Vauban…
Et comment se retrouver là où on ne devrait pas…

Je m’inscris à ce raid fin Janvier, en pensant que le parcours faisait 50 km et 2000m de D+. Un mois avant le raid on m’annonce qu’en fait le raid fait 70 km et 2700m de D+ ce qui n’est pareil… J’ai lu trop vite le post et le n’ai pas assez bien regardé le site du raid. Mon entrainement étant au plus bas, du coup je ne me mets aucune pression, le seul but est de voir jusqu’où j’arrive en me donnant au max.

Le dimanche départ matinal, je démarre tranquillement, ma stratégie étant d’aller très mollo en monté, d’envoyer en descente et de limiter les poses au maximum. Jusqu’à midi, cela se passe bien et j’apprécie bien les descentes. Durant les descentes j’arrive à doubler quelques crosseux retardataires aux jambes rasées. Mon rythme en montée est lent mais j’avance quand même à rythme correct. Après Guillestre, je croise Frodon, qui lui aussi se donne à fond. Il me lâche au début de la montée vers Mont Dauphin. Passé le fort de Mont Dauphin, je commence à souffrir de la chaleur et mes jambes ne répondent plus très bien. J’avance péniblement en montée pour essayer de rejoindre la porte horaire à temps.

Je me retrouve à 13h30 heure (heure limite pour la porte horaire) à quelques km la porte horaire. Du coup élimination mais ce fut une délivrance pour moi. Je rentre tranquillement sur Guillestre pour profiter du repas d’après courses. J’ai dû faire une bonne moitié de ce raid (48km et 1900 de D+ environ) et cela m’a bien suffit. En tout cas les paysages étaient magnifiques avec une nature verdoyante et la première partie du parcours était sympa avec de bonnes descentes en sous-bois.

Ce type de raid ne s’improvise pas et il est clair qu’il faut une bonne préparation physique, ce que je n’avais pas.

Bravo aux finisher de ce raid qui ont étés courageux !!

Fluo:

Comme d’habitude, 5 objectifs pour ce genre d’épreuve. Dans l’ordre:
– ne pas se blesser.
– ne pas casser le vélo.
– se faire plaisir.
– finir.
– ….éventuellement claquer un temps.

8h00 Risoul : je pars tranquille car de toute façon j’en ai pour un bon moment (pas trop tranquille tout de même car il y a la barrière horaire à passer au km 42 en début d’après midi mais bon 42 km et grosso modo la moitié du D+ en 5h00 ça devrait quand même le faire, non ???).
Ju
Je me retrouve assez rapidement dans les derniers sur la piste du départ avec PY à mes cotés avant d’attaquer une petite descente sur St Marcelin en sous bois et les premiers bouchons.

Remontée vers col de la scie où je sens que ca commence à tirer (mauvais signe car c’est juste le début de la course L). Fred C. nous rejoint puis je sens que ca va mieux et part devant dans le travers puis le portage où je suis rejoint par PY. Grosse descente du col de la Scie vers le premier ravito vraiment excellente avec des passages rapides, des travers en balcons, des épingles, des épingles, des épingles…mais aussi des crosseux descendant du vélo à chacune d’entres elles et incapables d’avoir l’idée de laisser passer les autres concurrents (probablement le genre de personnes à faire du vélo de route en troupeaux par chez nous). On se tire la bourre à trois avec un gars sur 29 pouces Commencal que l’on retrouvera à plusieurs reprises sur le parcours.

Arrivée au ravito puis on repart vers Guillestre par un vallon assez cassant par endroit où je rencontre une Fabienne assoiffée. 2 petites erreurs d’orientation plus tard j’arrive au ravito où PY et Fafa m’ont devancé. On repart vers le Mt Dauphin et son passage dans les douves puis on enchaine avec une piste en plein cagnard puis un petit portage pour rejoindre le ravito du km 42 et sa fameuse porte horaire…sauf que l’on m’annonce que celle-ci n’est pas là mais à encore 15 min…les boules. Maudissant le gars des inscriptions nous ayant raconté des salades, je repars en solo afin de la passer dans les temps. La piste suivante s’avale assez facilement puis j’attaque une descente vraiment excellente se terminant par la fameuse porte franchie avec 20 min d’avance. Je vais me cacher un peu plus loin pour me poser et attendre PY qui arrive 5 min après. On se ravitaille et on prend notre temps car on se dit que maintenant quoi qu’il advienne c’est bon….sauf qu’un concurrent se pointe et nous annonce qu’il ne faut pas trainer car le serre-fil va partir de la porte pour fermer le parcours et mettre hors temps les retardataires.

Finalement, on redécolle après un petit gel « coup de fouet » par un long travers puis un portage infâme sur le Villard dans lequel le fameux serre-fil (pédagogue de formation probablement) commence à nous démoraliser en nous disant que nous avons l’air cuits, que nous ne finirons jamais et qu’il faut mieux jeter l’éponge…. « no comments ». Petit ravito au Villard, longue piste au soleil, descente puis re-longue piste pour rejoindre un travers où nous groupons avec Aurélien (le gars qui nous a dit de nous bouger à la porte horaire) pour une petite descente, un portage encore plus infâme que le précédent puis une grosse descente dans la vallée au cours de laquelle le serre-fil en remet une couche. A ce moment là, gros problème de freins ayant chauffés et de plaquettes colées résolu par un refroidissement forcé à l’eau de fontaine. Le serre-fil se rapproche de moi et je m’échappe en solo vite fait en l’envoyant baladé. Petit portage puis long travers le long d’une canalisation pour arriver à St Crepin. Arrivé là, on nous annonce que c’est fini pour nous et que l’on va être redirigé vers l’arrivé en mode hors course…les boules. PY arrive et je repars en solo pour terminer quand même sur le parcours originel. La forme revient et je carbure le long de la Durance pour revenir au Mt Dauphin. Là, les pompiers m’annoncent que l’orga a fermé une portion (chemin des vasques) et redirige les derniers concurrents vers une piste ce qui enlève de la technicité mais rallonge le parcours de 2 km…dommage. Sur la piste, je ne vois plus de balisages, je commence à stresser et la fatigue aidant je craque. Un coup de fil à ma femme puis je vois arriver un PY tout énervé comme moi à l’idée d’etre mis hors temps après tant d’effort. On repart ensemble et on finit avec à quelques minutes d’écart après plus de 10 heures sur le vélo. Lorsque je passe la ligne vers 18h20, il n’y a plus grand monde sur place mais le speaker m’annonce et je passe les bras levés sous les applaudissements des mecs squattant le bar…la classe.

Pour nous ce sera bières, pizza, saucisson et une bonne nuit sur place avant le retour le lendemain.

Pour résumer, un bon souvenir, une bonne orga, un très beau temps même si vraiment trop chaud, un très beau parcours à refaire en mode hors course à l’occasion, des bénévoles vraiment sympathiques et très motivants, un serre–fil dont je ne préfère pas parler plus longuement mais qui après discussion sur la ligne a apparemment gonflé pas mal de gens.

Bien content de la « perf » vu le peu de roulage.

Merci à la team ASCVTT du jour :JJ, Alex, Jean Fafa, Frodon, PY et Renaud.

Merci à Delphine de me laisser le temps de rouler pendant qu’elle pouponne avec mon fils Bastian.

La video officielle:

Raid Vauban 2014 from laforgegrafic on Vimeo.

Le classement:

2 réflexions sur “Le Raid Vauban 2014

  • Romain

    Félicitations à tous ! Bien battu !

  • Jano

    Oui, superbe site mais je suis d’accord avec Alex : trop de dfci, surtout en descente, gachis de D- …
    Descente du col de la scie, magnifique.

Commentaires fermés.