Comptes rendus

De l’énergie à revendre…ou pas

Alors, que dire de cette journée…

…Tout commence par un RV avec Arnaud devant Renault à 8h00 samedi matin ; RV directement suivi d’un Tetris de VTT/coffre dont nous sortons victorieux et avec les honneurs. Les 1h30 de parcours nous permettent de faire mieux connaissance et nous sommes en selle vers 9h45 après une séance de montage express de nos destriers.

La montée sur route jusqu’au parking de Vens se fait, dixit Arnaud, en mode « bla bla » et mis à part se faire doubler, bien comme il faut, par un cycliste de route ayant les poumons d’Armstrong (le saxophoniste, ou le cycliste, ça marche aussi) et disserter sur le fait que les filles à la montagne pourraient faire quelques efforts vestimentaires, pas grands choses à signaler. La piste qui s’en suit est vite avalée et nous nous retrouvons devant ce qui fait la grandeur de cette sortie….le portage sans fin.

Sylvain n’étant pas la pour nous briefer, nous nous retrouvons donc à tester diverses techniques qui ont toute une finalité commune…refaçonner le haut du dos.

Lors de cette montée on apprend 2 choses :

–          Il existe des bergers qui ont des copines.

–          Une rencontre avec un chien patou ne signifie pas forcement une mort rapide (bien qu’il reste le plus grand prédateur de l’homme après le tigre du Bengale).

L’arrivée au début du chemin après une bonne heure de portage nous laisse entrevoir la grandeur du lieu, ce qui conduira Arnaud à répéter a peu prés 20x qu’il a bien fait d’être muté dans la région.

Le chemin de l’énergie est toujours aussi agréable à rouler et surtout étonnamment désert mis à part 2 autres VTTistes qui ne nous accompagnerons pas au refuge et préféreront poursuivre directement par Selasse.

On arrive donc au refuge pour se boulotter un sandwich et là, grosse désillusion apportée par le gardien (gardien ayant probablement passé son diplôme en Jamaïque vu la coupe de cheveux assez atypique)…pas de tarte aux myrtilles, ni de tarte tout cour d’ailleurs. On s’en remet assez bien finalement et c’est après avoir discutaillé avec un traileur qui venez de se taper St Etienne-Le Tenibre (soit 2000 D+), après avoir constaté avec Arnaud nos points communs pour les sandwiches bien gras et disserté sur l’évolution du Heavy Métal au 21eme siècle que nous repartons vers 15h00.

Et la, première chute de la journée à mon actif juste avant de rejoindre le chemin. Un magnifique OTB que je pense breveter à l’occasion. Plus de peur que de mal et mis à part quelques rayures sur mon cadre tout neuf, on repart bien motivés par la descente qui  s’annonce.

La première partie avant le sous bois nous laisse entrevoir qu’Arnaud est une chèvre dans le passage d’épingles et que je suis à peu prés de son niveau. Niveau qui va d’ailleurs grandement s’améliorer par la suite vu que vers la fin toutes les épingles passeront « sans problèmes » (ce qu’Arnaud, humble face à la montagne, mettra sur le compte de la différence de grip du chemin).

Le seconde partie en sous bois est toujours un régal et nous permet de rouler fun et ludique sans pour autant effrayer les bipèdes rencontrés en chemin (pas toujours très jouasses de vous rencontrer sur le chemin d’ailleurs, malgré les grands bonjours et les sourires lancés de notre part). C’est sur cette portion que je me rends compte que ma chaine est passée entre la biellette et le petit plateau. Cette expérience me permettra de perdre mon pucelage dans le dérivage de chaine qui s’impose par la suite (merci Arnaud J). Et c’est après 30 min de bataillage et après s’être fait doubler par les randonneurs que nous avions dépassés plut tôt que nous repartons.

Quelques chutes à l’arrêt d’Arnaud plus tard nous sortons du bois pour retrouver un sentier plus caillouteux puis la voie romaine et enfin St Etienne sur les coups de …17h00.

 

Que dire de cette journée :

– Un 150 mm descend bien mieux que mon ancien 120 mm.
– Il ne faut pas faire sortir, ni tomber le rivet de la chaine lors de l’utilisation d’un dérive chaine sinon tu pleures.
– S’il existe un mode sport sur un appareil photo c’est fait pour éviter les photos floues, merci de penser à s’en servir à l’avenir.
– Tout est question de mental…donc dés demain je tente des road gap de 12m.

Merci à Arnaud pour avoir fait le chauffeur lors de cette journée.

Julien.

Julien S

Julien S aka Fluo

Fluo, l'homme au couleurs chamarrées

Une réflexion sur “De l’énergie à revendre…ou pas

  • Jean

    Magnifique ! Beau CR qui donne envie. J’aurais décidement raté toutes les occasions de faire cette classique du club cette année. A faire en 2012 aux beaux jours…

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