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Rats des villes et rats des champs…Fables de l’ASCVTT.

C’est en petit comité que nous avons entamé ce premier week-end de juillet à Val Pelens (6 kms en dessous du col des champs) mais déjà à 1600m d’altitude. 3 courageux Sophie, Fab et Piwi dormiront à la belle étoile tandis que Fabien et moi-même plantons la tente. Après avoir partagé boustifaille, génépi et une bonne partie de cartes, chacun se retire dans ses appartements. Les cigales ne feront pas les fières le lendemain alors que Sophie la fourmi couché plus tôt sera bien plus en forme toute la journée.

Au petit matin, c’est à la fraîche que nous montons le col, là haut nous nous retrouvons à 17 riders écervelés: le loup Piwi et les agneaux dont un petit nouveau Julien, qui doit bien se demander ce qu’il fait ici ! Inertie de groupe oblige, le départ prévue à 9h30 ne se fera pas avant 10h30 – 11h !

“Rien ne sert de courir, il faut partir à point”, mais tout le monde est excité à l’idée de traverser ces grandes étendues vertes.

Cela est rare mais nous commençons par une descente au départ du verdoyant Col des Champs. Celle-ci est toujours aussi ludique et variée, alternant alpages, terres grises, rochers et sous-bois, distillant à bonne dose travers suspendus et lacets (notamment avec la variante de Carcarei). » (pour ceux qui suivent j’ai piqué cette phrase dans le Cr de Sylvain 😉 )

Paysages bucoliques, le calvaire va commencer une fois en bas, on est partie pour une montée de folie. Ravitaillement en eau au village avant d’emprunter la piste. 1200 mètres à faire, heureusement nous ferons la pause dèj à mi chemin à l’ombre d’un grand chêne dont le front, au Caucase pareil, [est] non content d’arrêter les rayons du soleil.

Pause et sieste terminées, on continue de monter. La piste se rétrécie, puis devient sentier, puis devient pierrier, puis petit chemin en sous bois mais le col me semble inaccessible. La montée interminable, le souffle court et les portages de plus en plus fréquents. Le groupe se scinde en deux, les lièvres et les tortues. Passage dans le parc du mercantour. “Le roseau plie mais ne rompt” pas même si de fatigue je vais jeter mon vélo une fois le parc traversé vélo sur le dos.

“Mais patience et longueur de temps font plus que force ni que rage”. On est presque au col, dernier stop. La Ramasse est là et les edelweiss aussi !! Au sommet, on est les rois du monde ! La vue panoramique est à couper le souffle et la descente qui nous attend aussi. Première partie difficile, seules les plus braves se lanceront ainsi que “la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf “(mais sans ses protecs) et qui évitera de justesse la chute ! (petite blague bien sur c’est juste pour la fable 😉 )

Le passage dans les terres grises est comment dire … grisants !! Et d’ailleurs emporté par l’euphorie nous descendrons bien trop bas, mais nos chers et dévoués organisateurs ne manqueront pas de rectifier le tir très rapidement pour nous remettre sur le droit chemin.

C’est l’extase dans la dernière partie en sous bois et malgré la fatigue on se lâche et on a le sourire. Ca va vite la sonnette donne le départ et tout le monde est au taquet ! 3 chutes plus tard pour Ludo, nous arrivons enfin à Saint Martin d’Entraunes.

A 9 dans le Picasso pour remonter au col, on finira les restes du pique nique au bar, gâteaux et salades passeront sans problème. Gilbert le corbeau laissera passer le gâteau volé par le Renard de Marc qui l’avait appâté avec des bières fraiches !

LA MORALE DE CETTE HISTOIRE : ce fût une bien belle journée mais “en toute chose il faut considérer la fin.”

THE END

Les photos de Rémi: Picasa
Les photos de Pierre Yves: Gallerie

La video:

Le topo:

3 réflexions sur “Rats des villes et rats des champs…Fables de l’ASCVTT.

  • Un week-end comme il en faudrait plus souvent et une des plus belles randos que j’ai pu faire (seul bemol, la longue remontee vers les Trente Souches en plein cagnard).

  • La ramasse

    On était 17 ????

    Pourquoi il n’y avait personne derrière moi en arrivant aux Trente Souches ???

    Ceci dit, superbe CR Caro, ça sent une candidate au secrétariat ;o)

    Marc LR

  • gilbert

    Avec 1 bierre mornal il n y avait pas LA FONTAINE

Commentaires fermés.