Belle bambée dans le Haut-Estéron

Températures estivales, grand soleil, parcours varié en grande partie inédit et excellente compagnie : le Haut-Estéron s’est avéré idéal pour une “sortie à la dure” (SAD), prémisse d’une montée en puissance à l’approche de la Transvésubienne.

L’occasion aussi d’égrener fièrement nos nouveaux maillots, fraichement reçus. L’attente a été longue mais le résultat est au delà de nos espérances !

Le but du parcours était de repérer tout un tas de sentiers prometteurs, seule la descente du Col de Bane ayant déjà été pratiquée et validée par Jj. Si il y a eu quelques rares déceptions (descente du Pont de mi-temps ainsi que de la Chapelle Saint-Jeannet entre la balise 43 et 54 qui sont en fait toutes deux des pistes ….), les bonnes surprises et le dépaysement ont été de vigueur tout au long de la journée.

Je commence fort la journée en me trompant de liaison entre Gars et la Clue de Saint-Auban, empruntant la Coulette au lieu de l’Adrech de Gras. C’est trop tard, nous sommes déjà loin et le sentier est très agréable.

Nous ne tardons pas à rejoindre le Pont de Saint-Pierre et nous engager dans le vallon de même nom en direction de Soleilhas. L’ambiance dans ces terres grises est très originale : après plusieurs traversées à gué de la Rivière des Coulettes, nous roulons pendant quelques kilomètres dans son lit asséché et sous un soleil de plomb. La gravette est étonnante d’adhérence, nous permettant de tout passer facilement sur le vélo.

Changement de décor au Busquillon, nous entrons dans un sous-bois humide où s’enchainent d’interminables travers particulièrement ludiques.

Nous arrivons ainsi à la brèche du Tra Castel. Le panorama est impressionnant, la descente aussi avec ses lacets ultra-serrés au bord du vide et ses gros blocs de rochers trialisants : le Chemin du Paradis et Nietzsche font pâle figure à côté.

Direction désormais le Col de Bane par la piste forestière contournant l’Arpille et sa cabane de guêt. La portion de monotrace sur crête, majoritairement roulable, nous offre un autre panorama d’exception.

La descente sur Gars est très sauvage, alternant portions rapides, parfois exposées, plongées dré dans le pentu et passages techniques.

Détour à la Chapelle Saint-Joseph (elles fleurissent dans le coin !), court passage à Gars où nous faisons le plein d’eau avant d’entamer l’ascension vers Notre-Dame d’Amirat.

Nous profitons de la dernière descente car la journée est bientôt hélas terminée : ses pierres qui roulent, ses racines, ses lacets et ses goulets creusés par l’érosion naturelle dans une terre désormais couleur sable.

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Participants : Caro, Claude, Laurent, Max, Pierre*, Rémi, Sylvain

Parcours : Gars (b.40) – Briançonnet (b. 35, 29, 20) – Pont de Saint-Pierre (b. 9) – Crête du Busquillon (b. 10) – Ubac du Tra Castel (b. 4, 2) – Saint-Auban (b. 1, 6) – Col de Bane (b. 25, 118, 119, 115, 110, 111, 112) – Gars (b. 34, 33, 60, 40) – Amirat (b. 35, 36, 42, 43, 54, 51) – Notre-Dame d’Amirat (b. 44) – Col du Buis (b. 45) – Gars (b. 46, 39, 36, 35, 40)

Préférer l’Adrech de Gras (b. 32, 27, 28, 21), le Prignolet (b. 18, 11, 12, 10) et la montée directe à Notre-Dame d’Amirat (b.43 à 44 par la piste ou le portage).

En remplacement de la brèche du Tra Castel qui nécessite un excellent bagage technique (V5+/V6), il est possible de prolonger l’agréable descente de l’Ubac (V3) jusqu’à la Clue de Saint-Auban, entre les balises 2 et 3.

Trace GPX

Statistiques : 53 km, +/- 2.070 m, 9h30

Albums : Rémi, Sylvain