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Un vendredi au Roc

StoneEdge

Cette année, je fais relâche. Après une dizaine de Rocs, une certaine lassitude se fait sentir. Non pas de rouler sur ces superbes parcours, ni d’arsouiller avec les potes, mais seulement de le faire avec des centaines d’autres bikers, en même temps, et au même endroit.

Alors par une belle journée d’été indien, j’enfourche ma Ténéré, emprunte la corniche d’or, pour aller me promener pedibus au milieu des espaces démo et du salon de la base Nature de Fréjus. Le vendredi c’est calme et supportable. La foule du week-end n’est pas là, les sonos des différents stands sont encore à un niveau audible, les exposants sont cool, on te roule pas dessus, tu as le temps de flâner et de t’attarder.

Bac à mousseJ’ai pas trop aimé : moins d’exposants que l’année passée (concurrence du Mondial du 2 roues à Paris, ou tarif excessif ?) ; pas vu la trace d’un Kona au salon ; zut, j’ai loupé le départ des potes au Roc Masters ; bah c’est tout…

J’ai bien aimé : le temps délicieusement doux ; l’aller Valbonne-Fréjus en moto par la corniche d’or avec une mer argentée, et le retour par la N7, rêve de motard ; se garer devant l’entrée du salon ; le peu de monde ; les délires des trialistes Vinco et Hermance après leur show ; les folies du « bac à mousse » ; les nouveaux cadres enduro long travel VPP ; les pneux d’occas’ chez Maxxis ; quelques très beaux vélos comme le StoneEdge, le Orange, ou quelques marques confidentielles et exotiques ; les « Beach bikes » ; voir les têtes de certains concurrents du Marathon ou du Master à l’arrivée (ah bon, on ressemble à ça ?) ; le retour sans embouteillage et sans crampes 😉

Quelques clichés de ma vision du salon du Roc sur SophiaOutdoor.

Edit : …et le c-r hilarant du Roc à Gilou et autres Frappés, les rois du XC StressMaker !

2 réflexions sur “Un vendredi au Roc

  • Gilou

    Un peu inquietant la course au débattement sur des cadres qui ne sont pas plus solides qu’avant (Ransom et autres). On dirait que certains constructeurs cherchent les compromis ALC.
    Bizzare aussi le nouveau DH Lapierre, plus rien à voir avec le concept Vouilloz, amorto à air très exposé aux projections de caillasse.
    Une certaine ressemblance de + en + flagrante entre de nombreuses marques.
    Heureusement quelques beautés cachées, par-ci par-là

  • C’est vrai que la course au "compromis à la con" est de plus en plus flagrante : le beurre (vélo léger, super rendement, super rigide) et l’argent du beurre (énorme débattement, costaud pour le freeride). Mais je fais confiance à priori aux grosses marques expérimentées en FR et DH pour savoir jusqu’où on ne peux pas aller.
    C’est vrai que j’ai fait 2 fois le tour du stand Lapierre pour ne plus trouver les redlite et autres blueFR qui n’avaient pas 2 ans…
    Par contre, un bon compromis à la… coûtera forcément bonbon.

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