Coaraze et la boucle des cols

Rando de l’AS Cagnes VTT (31km, +1300m) avec Fabien, David et Pierre.

Il est parfois de ces randos vététesques où l’on pousse et porte plus que l’on ne roule, mais où finalement le souvenir ne reste imprégné que d’images et de lumière.

En fait, c’était un parcours paysagiste !

Pierre, constatant le peu de roulage, inversement proportionnel à l’esthétique de cette boucle

Quand il faut choisir un parcours que l’on ne connaît pas, issu d’une trace GPS d’il y a quelques années et de souvenirs morcelés, il faut s’attendre à une ambiance découverte ! A la décharge de Fabien, c’était sa première rando organisée et annoncée sur le répondeur du club.

Etait-ce le temps maussade et froid de ce dimanche matin de novembre ou la crainte d’un rythme trop élevé (on commence à le connaitre le Fab ;-), toujours est-il que nous n’étions que trois pour tester ce circuit au départ de Coaraze, sur les hauteurs de Nice, qui nous fait franchir successivement les cols ou baisses de la Croix, de Buse, de Marsan, du Savel, St Roch, de la Porte, de Lobe, de l’Autaret (autour de la cime de Roccassièra, une classique de la rando pédestre), et St Michel. Rien que ça !

Au passage, on traverse des forêts de châtaigners, des forêts calcinées (Lucéram), un morceau de la dernière Transvésubienne où l’on imagine le plaisir manque de plaisir qu’ont du éprouver les concurrents de la course mythique cette année, pour déboucher sur les ruines fantasmagoriques de Rocca-Sparvièra où la lumière joue à cache-cache avec les vieilles pierres. Descente au col St Michel par un sentier aérien de château de Belle-au-bois-dormant qui fait du chemin du Paradis à Gourdon, un sentier très roulant ! Mais le meilleur fût pour la fin avec le beau singletrack du retour sur Coaraze, parfois gazeux, toujours plaisant et technique, juste avant le gong de la nuit qui tombe.

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