Comptes rendus

Coursegoules – St-Barnabé – La Colle sur Loup

Parcours freeride inédit et audacieux proposé un 11 novembre 2004 par Patrice entre Coursegoules et la Colle sur Loup par le plateau de St-Barnabé et Tourettes

11 novembre 2004, 40 kms, 870m+, 1750m- avec Patrice, Patrick, Rémy, Eric et Fabien

Beau temps frais et paysage saupoudré de blanc au départ du Gourbel (b131) entre Coursegoules et Bézaudun. Le début est hésitant, le chemin se perd plusieurs fois dans les herbes hautes et heureusement que quelques marques jaunes ici et là nous rassurent sur notre itinéraire. Une petite descente total freeride bien raide dégotée par Patrice nous fait arriver en-dessous de Coursegoules, dans les champs recouverts d’une petite couche de poudreuse.

On remonte sur la route par un court poussage puis enchaîne par une montée inédite sur sentier qui nous amène sur le plateau de St-Barnabé, que l’on traverse pour descendre sur le hameau du même nom par un chemin roulant, comprenez qvec des pierres qui roulent.

Pose sandwich/pizza/salade dans un pré où un labrador est tout content de se rouler dans la neige fraîche, puis on repart sans tarder car de gros nuages sombres arrivent de l’Est au galop. Après un bout de piste et un single qui pour le coin roule plutôt bien, on arrive à une balise en bordure du plateau, à l’aplomb de Tourettes. Nos inquiètudes météorologiques se confirment: le ciel sur la côte est presque noir et par endroits on devine les traînées d’averses. Malgrè ce temps bouché, la vue s’étend du Cap Ferrat à l’Estérel.

Vous l’aurez compris, c’est la descente, trés cassante dans l’ensemble, avec de grosses marches au début et d’à peine moins grosses à la fin, gros débattements quasi obligatoires pour apprécier. Courte liaison par une piste et on attaque la 2ème partie moins cassante jusqu’à Tourettes.

Après avoir traversé le village par ses ruelles et leurs petites marches, on se lance dans une descente que Patrice ne connait pas. Elle nous fait plonger dans un vallon dont il faut s’extraire une fois arrivés en bas. Nous nous retrouvons donc du mauvais côté du vallon par rapport au parcours original, et décidons de remonter en coupant sur de grandes dalles grises où l’accroche est phénoménale. Nous cherchons un peu notre chemin aux abords d’un ancien pont détruit pendant la dernière guerre, ce qui nous vaut un portage hors-sentier dans les épineux et une descente sur des dalles rendues légèrement glissantes par les premières gouttes qui tombent.

L’averse s’intensifie, mais nous ne sommes pas encore arrivés. Il nous reste plusieurs vallons à franchir, sur des sentiers (de chasseurs ?) pas toujours trés marqués et parfois assez sales. Nous finissons par atteindre St-Paul de Vence d’où nous nous laissons glisser sur la route détrempée jusqu’à La Colle chez Patrick qui a la bonne idée de laver nos vélos pendant que nous faisons la navette.

Fabien.